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Le boudoir littéraire
8 janvier 2010

La femme sacrée

de Michel de Grèce

[challenge ABC 2010]

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Quatrième de couverture :

1857. La reine Victoria est sur le trône à Londres lorsque éclate en Inde la révolte des cipayes contre l'occupant anglais. A sa tête, une femme, Lakshmi, souveraine de l'État de Jansi. Jeune veuve, elle était sortie du purdah, ce quartier des femmes où un mari jaloux l'avait emprisonnée des années durant, pour assumer seule le pouvoir. Déchirée entre son amour pour un Anglais et sa haine légitime contre les Anglais, entraînée presque malgré elle dans la Grande Révolte, la Rani de Jansi en devint le flambeau. Combattante, elle resta humaine, torturée par les souffrances endurées par son peuple. Reine dans le décor somptueux de l'Inde des Maharajahs, où la sauvagerie se mêlait au luxe, elle resta vulnérable, sensible, le cœur partagé par l'amour de deux hommes.


Mon avis :

Michel de Grèce m'avait convaincu de ses talents avec La conjuration de Jeanne. Ici encore, je peux affirmer que c'est un grand écrivain, qui se documente énormément pour écrire ses romans historiques.

La première moitié du livre est superbe ! On y apprend beaucoup sur les mœurs dans l'Inde du XIXe siècle :
- La condition des femmes, qui pouvaient prétendre au trône et devenir reine assez facilement ; mais qui paradoxalement étaient souvent enfermées dans le purdah (le harem indien) et prisonnières de leur mari.
- La situation politique de l'Inde : à cette époque, on ne peut pas parler d'unité. Beaucoup d'États existent, parmi lesquels celui de Jansi dont il est question dans le roman. Ainsi, il est difficile de lutter contre l'occupant anglais car les États eux-mêmes ne sont pas soudés. Cela est d'ailleurs ressenti par Lakshmi lorsqu'elle dit qu'on ne peut pas résister à un ennemi si l'on se bat entre frères.
- Le paysage de l'Inde, fait de mille et une couleurs ! L'histoire dévoile les dessous d'un pays coloré et qui sent bon les épices !

La deuxième moitié par contre m'a vraiment lassé ! Il s'agit principalement de la révolte des cipayes en elle-même, et j'avoue avoir survolé les pages... Certes, on découvre une reine héroïque, qui n'hésitera pas à donner de sa personne, même dans les combats ; cependant j'ai trouvé cela long.
Ainsi, malheureusement, la note que je donne à cette lecture s'en ressent.

5

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Commentaires
L
Ah et bien moi je viens de découvrir Michel de Grèce et je suis prête à recommencer, je crois avoir noté un titre dans ma lal mais je ne pense pas que ce soit celui-ci
A
ça a l'air tout de meme interressant.
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