Le vieux qui lisait des romans d'amour
Quatrième de couverture :
Antonio José Bolivar connaît les profondeurs de la forêt amazonienne et ses habitants, le noble peuple des Shuars. Lorsque les villageois d'El Idilio les accusent à tort du meurtre d'un chasseur blanc, le vieil homme quitte ses romans d'amour - seule échappatoire à la barbarie des hommes - pour chasser le vrai coupable, un panthère majestueuse...
Mon avis :
Acheté un peu par hasard, ce petit bout de livre relève un peu du conte philosophique.
On se retrouve aux côtés d'un vieil homme qui a vécu avec le peuple amazonien, au cœur de la forêt et, qui s'est retrouvé de nouveau au contact des hommes du village d'El Idilio au bout de plusieurs années.
Ce livre nous montre toute la beauté et la simplicité des peuples que notre civilisation qualifie de sauvages. D'ailleurs, l'histoire nous montre comment "l'homme blanc" croit tout savoir, tout dominé alors qu'au final, tout ce qu'il fait dans cet environnement qu'il ne connaît pas, échoue lamentablement.
La morale que je retiendrais personnellement de ce livre est que l'on doit au maximum tenter de se comprendre les uns les autres pour s'aimer et ne pas créer une société unique, simplement par peur de l'inconnu.