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Le boudoir littéraire
22 septembre 2011

Rouge argile - Virginie Ollagnier

rouge_argile

Quatrième de couverture :

La maison familiale au Maroc, lieu de l’enfance et des souvenirs, elle n’y passait plus que des vacances… Rosa l’a quittée il y a vingt ans, pour faire un beau mariage en métropole, au milieu des années cinquante, au moment où l’Histoire a changé la donne. Alors quand Egon, son second père, meurt, ce retour aux sources ne peut être que bouleversant. Chaque objet effleuré, chaque tiroir ouvert, chaque propos échangé avec sa vieille nourrice ou sa volubile marraine, réveille un nouveau fantôme. Face au passé, à ce deuil qui fait écho à d’autres deuils, à la transmission inattendue de secrets de famille, ce sont ses propres choix de vie qu’elle va comprendre peu à peu et remettre en question…

Mon avis :

Un livre de la rentrée littéraire mais pas du tout médiatique puisque la maison d'édition est plutôt petite : Liana Lévi. Quand je suis tombée sur le résumé, j'ai été attirée par le fait que ça se passe au Maroc. Pour moi cela signifie surtout une ambiance de lecture particulière. C'est ce que je cherchais en achetant et en lisant ce livre. 
Et puis, comme d'habitude, moi qui suis très sensible au couverture, je trouve que celle-ci est juste parfaite car elle illustre assez bien le Maroc : il s'agit de petits carreaux de mosaïque colorés et un peu élimés.

Le premier abord de cette lecture était donc vraiment engageant. Mais en même temps, je ne m'attendais pas non plus à quelque chose d'extraordinaire. C'est un peu le malheur des petites éditions d'ailleurs je pense.
Quoiqu'il en soit, me voilà partie pour quelques 214 pages. Je vous le dis tout de suite : cela a été une très belle découverte. Je qualifierai ce roman de nostalgique.
On suit le personnage de Rosa, quarante-deux ans, française née au Maroc, un colon qui ne s'est jamais sentie chez elle sur cette terre, comme un imposteur. Quoiqu'il en soit, sa vie en France est monotone : ses enfants ont grandi et ont pris leur envol, son mari ne s'intéresse plus vraiment à elle et, au fond, c'est réciproque. Un drame, la mort de son "second père" au Maroc, la fait retourner sur cette terre.
Ce personnage est vraiment intéressant autant pour lui-même que pour les relations qu'il a avec les autres. Notamment Sherifa, sa "nounou" presque maman ; Mehdi, le fils de Sherifa son "petit frère" et Monde sa tante, son amie. La mort d'Egon la renvoie à elle-même, à son histoire qu'elle doit accepter, à sa vie en général.

J'ai trouvé ce roman plein d'odeurs et très charnel aussi. Je n'ai pas trouvé de stéréotypes sur le Maroc et ses habitants. Ce sont des gens réellement chaleureux, accueillants.
Je ne dirais pas que c'est le roman de l'année mais j'ai incontestablement aimé ce moment et c'est tout ce qui compte !

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