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Le boudoir littéraire
15 septembre 2011

Le Passager - Jean-Christophe Grangé

LePassager

Quatrième de couverture :

Je suis l'ombre.
Je suis la proie.
Je suis le tueur.
Je suis la cible.

Pour m'en sortir,
Une seule option: Fuir l'autre.

Mais si l'autre est moi-même ?...

Mon avis :

Sitôt sorti, sitôt acheté, sitôt lu, ce nouveau livre de Jean-Christophe Grangé ! Un bon pavé de plus de 700 pages que j'ai lu rapidement pour la simple et bonne raison que j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher. 
Faire un résumé de ce roman serait déjà trop en dire. Ce qu'il faut savoir, c'est que l'on entre dans le récit avec le meurtre d'un homme auquel on a ajouté une tête de taureau post-mortem. Sur les lieux, un homme visiblement choqué est retrouvé : il ne se souvient de rien et se voit confié au psychiatre Mathias Freire. Une belle entrée en matière qui nous apprend deux choses : ce livre sera davantage porté sur le psychologique que sur le gore habituel de certains thrillers. Cela donne une lecture très intéressante car elle aborde un sujet de psychiatrie fascinant, dont je ne peux pas parler ici sans dévoiler le mystère ! A vous de le découvrir.

Quoiqu'il en soit, la force des thrillers se trouvent dans les personnages créés par l'écrivain. En ayant lu toute l'oeuvre de Grangé, on sait qu'il s'agit pour lui d'un sujet de travail très important que l'élaboration de ses protagonistes. Ici, ils sont deux : Mathias Freire et Anaïs Chatelet.
- Mathias Freire est psychiatre à Bordeaux. Visiblement la quarantaine. Il est seul et a subit un traumatisme qui le bloque dans ses relations sentimentales.
- Anaïs Chatelet est flic. Elle aussi est seul, torturée, en total déni de sa féminité qui ne l'intéresse plus. Il a vingt-huit ans et a une histoire familiale qui la gangrène littéralement. S'en sortir par le boulot, coûte que coûte.
Ils ont deux personnalités finalement assez semblables, ce qui fait qu'en tant que lectrice, je les ai rapidement associé.

Pour poser le cadre de son histoire, Jean-Christophe Grangé utilise bien une centaine de pages. Cela peut paraître interminable mais dans la lecture cela ne s'est pas ressenti pour moi. Disons que c'était nécessaire. Dans ce début, on découvre tout ce qu'il y a à savoir sur les personnages. Ensuite, le premier sursaut intervient et ce pour plus de 600 pages. Un rythme toujours haletant, incisif, brut qui se traduit immanquablement par des phrases courtes. Beaucoup de phrases interrogatives aussi : on suit les personnages dans leur(s) quête(s).

J'ai été vraiment contente de cette lecture, j'y ai trouvé un thème vraiment intéressant et novateur. Le lecteur est tenu en haleine tout au long du récit. La toute fin est un peu tirée par les cheveux. Grangé aurait pu faire plus simple et du coup peut-être plus crédible. Ce ne sera pas un coup de coeur pour cela. Mais quel livre encore une fois ! Le plus dur maintenant, c'est d'attendre le prochain.

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Commentaires
C
Je viens de découvrir cet auteur avec "Les rivières pourpres" et "La ligne noire" et je compte bien lire ses autres œuvres et bien évidemment celui-ci. Bonne soirée !
S
Je vais le lire ca c sur
I
Ton billet donne envie de se précipiter chez son libraire, je crois qu'il devrait me plaire. Je vais le noter dans ma wish. Et puis j'aime bien prendre le temps de m'installer dans un livre et dans une histoire alors j'ai un petit faible pour les pavés, surtout quand en plus on ne peut pas les lâcher.
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