L'écume des jours
Quatrième de couverture :
"Le plus poignant des romans d'amour contemporains" a dit Raymond Queneau.
Mais aussi une fête du langage.
Entre ces deux pôles s'inscrit ce livre ambigu, narquois et angoissant, où, par le jeu même de la plus insidieuse fantaisie, se découvre une secrète et douloureuse gravité.
Mon avis :
A tous les adeptes fervents, je m'excuse mais je n'ai pas tellement apprécié cette lecture. Je n'en ai pas saisi toutes les subtilités. Ça me rappelle beaucoup les livres que je lisais en section Littéraire : j'adorais une fois que le prof nous avais fait découvrir tous les méandres d'un ouvrage. Il me faudrait une bonne analyse pour L'écume des jours !
Cependant, je note le jeu sur les mots de Vian, avec toutes les expressions prises au sens propre et non au sens figuré. La poésie est très présente également mais je n'ai pas trop été touchée.
La transformation des personnages tout au long du roman est par contre très intéressante. L'amour entre Chloé et Colin ; entre Chick et les œuvres de Jean-Sol Partre ; entre Chick et Alise : toutes ces passions évoluent jusqu'à l'étouffement.
Finalement, ce livre me conforte dans le fait que je ne suis pas faite pour lire des classiques, comme ça, gratuitement. Je préfère en avoir une analyse approfondie pour tout comprendre, notamment les intentions de l'auteur.